Grimoires grisants de juin

L’amour en littérature, faut pas être philosophe pour constater que c’est "porteur". La preuve par l’inbâillonnable Badiou, l’atrabilaire Schopenhauer, l’espiègle Aragon mais encore et surtout, ce vieux fou de Stendhal. En juillet, je me concentrerai peut-être sur la mort en littérature. Si je (et la planète) vis jusque là.

1. Stendhal/Henri Beyle (1783-1842), Souvenirs d’Égotisme, 1832, Librairie Fernand Hazan (35, 37, Porte de Seine à Paris), 1948, 135 pages, 2 euros (bouquinerie Het Ivoren Aapje [‡]). Ce mince volume joliment édité par le papounet d’Éric Hazan (éd. La fabrique [†]) est de ceux qui invite à fonder famille avec les mortels et immortels qui peuplent la République des Lettres, patrie chérie des alphabétisés. C’est un merveilleux petit livre où Stendhal ravive en 1832 ses souvenirs des années dix et vingt à Milan, Paris et Londres, laissé inachevé et publié après sa mort, en 1892. Par le style, d’abord, proche parfois de Saint-Simon (cette dame rendue d’une trait de crayon, "grande et bien faite, fort timide, paresseuse, tout à fait dominée par l’habitude, [qui] avait deux amants, l’un pour la ville, l’autre pour la campagne, aussi disgracieux l’un que l’autre.") Par la pavane à l’aimée défunte, Méthilde, adorée durant trois ans, "qui m’aimait et qui ne s’est jamais donnée à moi" et qu’il quitte sur un échange qui illumine encore les lettrines de la nuit: "Quand reviendrez-vous, me dit-elle. Jamais, j’espère." Par le feu d’artifice du vocabulaire, ces "irréussites", ces "maussaderies", ces traits de plume qui viennent "outrer" la réalité, petit verbe mis à l’Index peut-être parce que les outrages du discours publicitaire dominant exigent de passer inaperçus. Cet art de la conversation, enfin, comme dans cette passe d’armes: "Savez-vous, mon cher Beyle, qu’il ne tiendrait qu’à moi d’être offensé. - Savez-vous, mon cher Edwards, que j’ai autant d’orgueil que vous et que votre fâcherie m’est fort indifférente."
Qui cherche trouvera, sans doute en bouquinerie, l’édition de 1983 chez Folio.
[†] Pour le climat "grosse boîte" inculte chez Hachette, groupe auquel les éditions Hazan avaient été cédées en 1992 et où le fiston a pu voir de près le "management" culturel des obsédés de la calculette, voir le récit qu’il en a fait en 2016 (E. Hazan, Pour aboutir à un livre, éditions La fabrique.)
[‡] Magique! https://www.facebook.com/Het-Ivoren-Aapje-219918368056852/

1b. Stendhal, Que la prudence est une triste chose… 1800-1838, éd. L’Orma, 2020, 62 pages, 7,95 euros, impression Litosystem (Perugia, Italie). Cette jolie nouvelle petite collection a eu le don d’attirer doublement, d’abord par son aspect mini-livre-objet portable (10x21,5 cm), ensuite par son auteur et son titre, extrait de cet abrégé de correspondance: la prudence, hein, y a-t-il plus auto-mutilant? Las! Dans ce choix de lettres, tout est plat et mortellement ennuyeux. Deux perles, néanmoins, tel ce bon mot "c’est en lisant les ouvrages pensés qu’on apprend à penser et à se sentir à son tour." (lettre à sa sœur en 1800, il a 18 ans) et, borne signalant une civilisation disparue, l’information selon laquelle Stendhal, tout comme Goethe, lisait The Edinburgh Review, journal littéraire imprimé et dirigé à Genève "par une tête de négociant capable de secret" faisant tous les ans le voyage à Paris et payant bien (200 francs par feuille d’impression [†]) comme le petit livre de souvenirs précité le précise. Je transcrirai deux ou trois choses dans mes carnets puis, au-revoir, la petite chose sera bannie de mon port d’attache.
[†] Soit environ 650 euros par conversion en euros constants.

1c. Stendhal, De l’amour, 1822, éd. Poche Garnier-Flammarion, 1965, 382 pages, 4 euros (bouquinerie Fanny Genicot), impression Mame. Stendhal en parle dans le livre précité, étant à ce moment occupé à "corriger les épreuves de l’Amour imprimé in-12 sur de mauvais papier." Il eût mieux fait de s’en épargner la peine car c’est intégralement mauvais. Enfilade de platitudes, d’anecdotes sans intérêts, de constructions scolaires pseudo-scientifiques, et j’en passe. Peut-être est-ce de l’humour au second degré et je donnerai éventuellement une seconde chance à cette curiosité dans cent ans car là, arrivé à la moitié, j’ai arrêté.

2. Alain Badiou (né en 1937), Éloge de l’amour, 2008, poche Champs Flammarion 2016, 105 pages, 5 euros, impression Novoprint (Espagne, à moindre prix). Il dit de belles choses, sur la Chose. L’amour chez Platon, par exemple, "germe de l’universel", car il va élever: même lorsqu’on est "simplement en train d’admirer un beau corps", qu’on le veuille ou non, on est "en route vers l’idée du Beau". Ou chez Badiou, lui-même: dire "Je t’aime", "c’est toujours pour dire: ce qui était un hasard, je vais en tirer autre chose. Je vais en tirer une durée, une obstination, un engagement, une fidélité." Au départ, une conférence en marge du Festival d’Avignon, le 14 juillet 2008, devant salle comble, ce bref écrit, transcription retravaillée, est fait pour charmer. Et faire voir que le "Je suis un autre" de Rimbaud est aussi cette expérience, ce transport vers et dans la créature aimée. Lecture déconseillée aux robots.

3. Schopenhauer (1788-1860), Douleurs du monde – Pensées et fragments, sélection d’extraits réalisées en France en 1880, rééd. Poche Petite bibliothèque Payot/Rivages, 2020, 218 pages, 9,20 euros, trad. Jean Bourdeau, impression Black Print (Espagne, qu’on imagine plus "concurrentiel"). Donné par le précité Badiou comme l’archétype de la "philosophie «anti-amour»", et pour cause, le vieux penseur crépusculaire, rappelle Badiou, ne pardonnait pas à la femme son goût pour la perpétuation de la triste espèce qu’est le bipède humain. Ajouter à cela que Schopenhauer n’a jamais digéré la mue de sa mère en veuve joyeuse, est resté vieux garçon tout sa vie et a tout légué à son toutou. On l’a sans doute rarement vu en état d’ébriété dans le bistrot du coin, mais, là, je m’avance. Cela dit, ses pages sur l’amour sont du meilleur tonneau dans le registre de l’humour involontaire: tout élan pour l’autre sexe n’est dû, pour lui, qu’au diktat de l’instinct darwinien de produire des bébés, quoi qu’en pensent et disent Werther, Romeo & Cie. À peine moins roboratives sont ses pages sur la religion et "ses fables grossières", "ses contes à dormir debout", tels par exemple les racontards du "Coran, ce livre médiocre". L’homme, dit-il, "se fabrique des démons, des dieux et des saints à son image." Là, forcé, on ne peut que se demander s’il n’existe pas un bureau des réclamations pour se plaindre de pareils propos blasphématoires. L’idée, née en 1880 dans la tête de Jean Bourdeau de produire en français ce choix d’extraits thématiques (aux côtés de l’amour et de la religion, ajouter entre autres la mort, l’art, la politique et la morale), mérite toute notre sympathie posthume car voilà, en format poche pas cher, un bien agréable aperçu du penseur ronchon.

4. Anatole France (1844-1924), Trente ans de vie sociale (vol. I, 1897-1904), 1949, Éditions Émile-Paul Frères, 247 pages, 7 euros (section bouquinerie de la Librairie Volders). Le délice de ces vieux grimoires! Pages jaunies, sommeillant non coupées depuis quelque septante ans, s’effritant aux bords (papier de l’économie de pénurie après-guerre), et d’un auteur auquel les caprices des impulsions épidermiques m’avaient fermé (Anatole! France! quel nom barbant!). Mais quel bonhomme, quelle productivité, quel engagement dans l’émancipation des peuples! Il est de tous les combats, dreyfusard, aux côtés de Zola, guerrier de la paix, pour en appeler à la fin des massacres étatiques des Arméniens, homme de culture, populaire, inlassablement sur la brèche pour que fleurissent les universités du peuple et les cercles de lecture ("œuvre civilisatrice", dit-il – on aimerait entendre ça, aujourd’hui). Inaugurant en avril 1900 un restaurant coopératif, il s’enflamme: "Le prolétariat fut, de tous temps, l’immense réservoir de forces où puisèrent les classes dirigeantes et gouvernantes. Le prolétariat veut enfin diriger et utiliser lui-même sa propre force. Quoi de plus légitime? C’est le principe des coopératives." S’insurgeant contre le "despotisme russe" (tsariste) l’année suivante, il l’accuse d’un "grand crime" qu’il qualifie de "folie" car, en effet, "Un gouvernement est fou, quand il s’attaque à la raison." (on aimerait entendre ça, aujourd’hui). Plus encore, il en a contre l’obscurantisme clérical, ces marchands d’opium, et par des pages qui sont, sur le sujet, parmi les belles et les plus pénétrantes, contre l’antisémitisme, rappelant que, aux yeux du peuple, "Les distinctions de race ne le préoccupent point, parce qu’elles sont chimériques et qu’il vit dans le réel, au dur contact de la nécessité." (on aimerait, etc.)

5. Luciano Canfora (né en 1942), Philologie et liberté – la plus subversive des disciplines, l’indépendance de la pensée et le droit à la vérité, 2008, 144 pages, 15 euros, trad. Aymeric Monville, impression Corlet numérique (Condé-en-Normandie). Canfora est de ceux qui font du bien, qui aident à gravir les degrés de l’intelligence du monde et de dissiper les confusions qui aujourd’hui lui confèrent son nom de marque bas de gamme. Dès le prologue, ainsi, où il "déboulonne" (le "fun" du jour) les agités du bocal exaltés "qui voudrait faire ‘table rase’ du passé; et non pas au sens économico-social du célèbre chant prolétarien, mais au sens littéral, de l’oubli préconisé et théorisé du passé, de l’histoire." La philologie émancipatrice dont il est question ici renvoie à la longue lutte, parsemée de bûchers, d’autodafés et de mise à l’Index de l’Église, des honnêtes gens qui ont œuvré à la lecture critique des textes bibliques. (Note de milieu de page: de la bible à Platon en passant par la quasi totalité des textes pré-Gutenberg, rares sont les éditions actuelles qui indiquent quel(s) est ou sont les manuscrits sur lesquels elles se sont appuyées.) C’est un livre d’érudition méticuleuse, presque pédante, que Canfora nous offre. La "fake news" qui devrait déranger n’est que rarement celle qu’on croit. La vérité – notion en voie d’obsolescence – est d’abord labeur, outil premier de la science de la raison. C’est ce que rappelle utilement Canfora au fil de ces pages.

6. Jean-Paul Thenot (né en 1943), Cent lectures de Marcel Duchamp, 1978, éd. Yellow Now (Crisnée), 105 pages, soldé (si on peut dire) 12 euros, impression Atelier Pierre-Jean Balbo (Joinville). Dire qu’il y a des gens qui perdre leur temps à d’aussi vaines spéculations: faire enquête "psycho-sociologique" (sic) auprès de cent personnes sur leur interprétation de diverses œuvres du grand Duchamp, le tout servi avec un jargon auto-satisfait à dormir debout (ce "dialogue inter-relationnel", par exemple, comme si un dialogue pouvait être chose qu’inter-relationnel), mais drôle, par rares moments: ayant à réagir au titre de la Joconde moustachue, LHOOQ, aucun des 100 psycho-sociologiquement sondés n’y a décelé le fameux pied-de-nez potache (LHOOQ = "Elle a chaud au cul"), comme quoi, l’art, sans camps de rééducation populaire, c’est mal parti. (Mais on était en 1978, no Google.)
LHOOQ: https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/c5pXdk6/rqy6qz6

7a et 7b. Tove Jansson (1914-2001), Småtrollen och den stora översvämningen (1945) et Stenåkern (1984), respectivement 54 pages, éd. Alfabeta & 89 pages éd. Förlaget. Les Moumines de Tove Jansson, c’est comme Babar, le Petit Nicolas et Charlie Brown, dès que la vieillesse a flingué les années d’innocence, ils descendent une échelle de cordes pour y retourner. Traduit en français aux éditions Le Petit Lézard en 2010, Moomin et la grande inondation devrait encore pouvoir être déniché, ce petit volume ayant l’avantage de signer, en 1945, le tout premier épisode des fabuleuses aventures du peuple féerique imaginé par l’artiste finno-suédoise. Inutile d’ajouter que le charme agit instantanément. Mais Jansson est aussi talentueuse romancière, comme le prouve à suffisance ce Champ de pierres (traduit en 1991 aux éd. L’Élan), narrant le rocailleux apprentissage de la vie d’un vieux journaliste pensionné (divorcé) hébergé chez ses deux filles (exaspérantes de petits soins maternels). Les deux petites sottes ont par exemple en idée de "nettoyer" les parties boisées jouxtant la maison de campagne censée réconcilier le ronchon papounet avec le vivre-ensemble (pouah!). Un bois, ronchonne-t-il, "ça ne se nettoie pas." En plus, il doit chaque matin sortir l’horrible mais vénéré couvre-lit brodé familio-ancestral qu’il a fichu au fond d’une armoire, placer papier et crayon sur sa table pour faire croire qu’il travaille bien à son Opus Ultime et, en sens inverse, remiser les bouteilles de gnôle à l’abri des regards de deux petites éducatrices. On en deviendrait neurasthénique pour moins.

8. Gogol (1809-1852), Le journal d’un fou (nouvelle couplée avec cette autre, Le portrait), 1835, Éditions du Chêne, 1946, 196 pages, 4 euros (bouquinerie Het Ivoren Aapje), trad. Rostislav Hofmann, Imprimerie de la Renaissance (Paris). C’est amusant, "up to a point", comme disent les Anglais. Racontés à la première personne sur le mode du journal intime, ce sont les déboires paranoïaques et de plus en plus délirants d’un petit fonctionnaire dont une des tâches principales consiste à tailler les plumes du chef de service. Hahaha. J’ai dit hahaha? Ce doit être un de mes moments d’égarements bienveillants. (Mais l’édition est bien jolie et j’hésite: je garde ou non?)

9. Karl Jaspers (1883-1969), Introduction à la philosophie, 1950, Librairie Plon 1951, 232 pages, 7 euros (bouquinerie glop), trad. Jeanne Hersch, impression: Plon (Paris). Encore une chose qui m’est tombée des mains et que je n’ai pas lue jusqu’au bout. Recommandé par je ne sais plus quelle note de bas de page, ce livre bientôt octogénaire, à l’origine douze conférences radiophoniques, est bien mal servi par son titre car d’introduction, ces méditations très personnelles n’offrent guère. Il y est beaucoup question de Dieu, avec majuscule, vedette américaine dont on se demande si elle ne s’est pas trompée de salle de spectacle – jusqu’au moment où on lit, page 55, que "L’homme qui prend vraiment conscience de sa liberté acquiert en même temps la certitude de Dieu. La liberté et Dieu sont inséparables." De telles affirmations d’autorité, dogmatiques, émaillent ce semblant de raisonnement patelin. Il avance aussi des concepts pour le moins obscurs, tel cet "l’englobant" (peut-être moins rébarbatif dans l’original, "Das Umgreifende") venant méchamment modérer l’envie de poursuivre la lecture. Un coup dans l’eau.

10. Erik Orsenna (né en 1947), La grammaire est une chanson douce, 2001, Livre de Poche 2003, 151 pages, impression La Tipografica Varese (Italie). J’ignore si cette petite merveille figure au programme des lectures scolaires (une enquête s’impose!) mais c’est à distribuer à tous les rédacteurs de la bureaucratie paperassière de tous les départements d’État à tous les niveaux de ses ahanantes métastases. Car je ne sais pas si vous avez remarqué mais l’écrit illisible et charabieux s’étend avec la virulence d’une épidémie pire que le coronamachintruc. Donc, Orsenna. Vive Orsenna! Sa petite fable mettant en scène deux enfants naufragés qui ont vu couler à pic tout leur vocabulaire et qui, recueillis sur une île magique où les magasins ne vendent que des mots et où on célèbre des mariages entre substantif et adjectif, parmi tant d’autres sorcelleries langagières, voilà qui a de quoi redonner espoir (lointain) en une résurrection des Lumières. Cette femme, par exemple, abandonnée par son mari et qui se rend au magasin "Au vocabulaire de l’amour – Tarif réduit pour les ruptures" dans le but de s’acheter un mot qui rende compte de sa "douleur terrible" et qui "fasse honte" à son mari. Elle en ressort, un peu ragaillardie, après avoir marqué sa préférence dans la gamme proposée: "Désespérade, il me plaît. Je suis en pleine désespérade!" Les mots ont le don de guérir.

11. Louis Aragon (1897-1982), La Grande Gaîté, 1929, poche Poésie/Gallimard 2019, 142 pages, 7,50 euros, impression Novoprint. "Il était plus curieux à vrai dire / Comme assassin que comme godemiché / Car comme godemiché / C’était un godemiché très ordinaire / En tout point pareil / À tous les godemichés qu’on trouve dans les familles / Appartenant à la bonne bourgeoisie / Ni trop petit / Ni trop grand / Juste ce qu’il faut". C’est de l’Aragon (et c’est lui, pas moi, qui ne ponctue pas, même en fin de poème, comme ici). "Si l’on pouvait suivre à la trace la bêtise humaine / Je remonterai ce fleuve avec un petit canoë". C’est encore de l’Aragon. "Tous deux crachons tous deux / Sur ce que nous avons aimé". Encore de l’Aragon? Oui, encore de l’Aragon. Je marque souvent au crayon en marge, autant dire toujours. On dira: là, il ne s’est pas foulé, il s’est contenté de recopier deux, trois trucs. C’est la vérité vraie, je ne me suis pas foulé.

PS: À la date du 30 juin, signant la fin du premier semestre 2020, je m’aperçois que j’ai encombré mon espace vital de 92 nouvelles acquisitions de livres, dont 39 en seconde main, n’en ayant lus jusqu’ici que 37 – et c’est sans compter les piles de non lus des années antérieures. Il y a de quoi désespérer. Mon surmoi, qui est un peu plus volontaire que mon sous-moi, m’a néanmoins convaincu d’être un chouïa impitoyable: si Untel t’assomme, laisse béton. Béton armé, je veux.
PPS: Il m’arrive de vérifier une bêtise sur la Toile et c’est à pleurer d’uniformité monochrome: rien que du Wiki, du Google, du YouTube & Cie à 90%. Dire qu’il y a des gens, jeunots surtout, qui gobent tout uniquement par ce biais. Et la police, elle fait quoi? Elle fait rien.